Libreville, le 01 mars 2022 (AGP) – Lors de son discours à la 49ème session du Conseil des Droits de l’Homme, tenue ce jour à Genève en Suisse, après deux années d’absence du fait de la pandémie de la Covid-19, le ministre gabonais de la Justice, Garde des Sceaux, chargé des droits de l’Homme, Erlyne Antonela Ndembet-Damas a, entre autres, dressé le bilan des avancées des droits de la femme au Gabon, ces dernières années.
Non sans réaffirmer la volonté et la détermination du Gabon à garantir de manière effective les droits de l’Homme et les libertés fondamentales, le ministre Erlyne Antonela Ndembet-Damas, s’est félicité de la présentation du Gabon, de son 7ème Rapport périodique devant le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, les 8 et 9 février 2022, lors de sa 81ème session, ainsi que de la transmission de son premier rapport périodique au titre de la Convention contre les disparitions forcées, le 07 février 2022. Ajoutant par ailleurs que d’autres rapports seront transmis dans les mois à venir…
En outre, s’est-elle réjouie de « l’adoption par consensus, le 12 juillet 2021 de la résolution A/HCR/47/L.2 intitulée «Gestion de l’hygiène menstruelle, droits humains et égalité des sexes», initiée par notre pays et présentée sous la bannière du Groupe africain. Cette résolution, qui souligne l’importance d’une gestion optimale et efficace de l’hygiène menstruelle dans la réalisation des droits des femmes et des filles vise à impulser une nouvelle dynamique législative et institutionnelle pour la matérialisation de l’égalité des sexes et la réalisation des objectifs de développement durable pour 2030».
Il en est de même de la mise en œuvre d’une vaste politique publique en matière de réduction des inégalités homme/femme et de lutte contre les violences faites aux femmes en conformité avec l’esprit de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, les objectifs de développement durable pour 2030, le programme d’action de Beijing de 1995 et à l’appel à l’action du Secrétaire général des Nations Unies pour les droits humains lancé en 2020.
Il s’est également agi, lors de cette grande messe, pour le ministre de la justice gabonaise de rappeler les avancées du programme « Gabon-Egalité ». Lequel a été élaboré à partir d’une analyse situationnelle de la condition de la femme dans tous les aspects de sa vie A cet effet, « 33 mesures ont été adoptées et mises en application depuis septembre 2021 sur la base de trois lois essentielles : la loi portant modification de certaines dispositions du Code pénal, la loi portant modification de certaines dispositions du Code civil et la loi spécifique portant élimination des violences faites aux femmes ».
Cette 49ème session du Conseil des Droits de l’Homme a permis également à la ministre de partager l’expérience du Gabon s’agissant de la loi portant élimination des violences faites aux femmes, laquelle loi prévoit un ensemble de dispositions en vue d’assurer une meilleure prise en charge des victimes.