Libreville, (AGP) Si plusieurs gabonaises mènent bien leurs barques dans l’administration publique, y occupant de hautes fonctions, certaines autres créent leurs propres entreprises dans des domaines divers.

 

Le monde des affaires semble se diriger tout doucement vers la fin des stéréotypes liés au genre. Les obstacles qui empêchaient autrefois les femmes de mettre en évidence leur potentiel créatif en tant qu’entrepreneures commencent à s’estomper. Aujourd’hui, des femmes telles qu’Huguette Kassa Mapsi et Alvine Yeno peuvent en effet créer et diriger leur propre entreprise au Gabon. Agent public, Huguette Mapsi est la patronne de la ferme agropastorale « Saint Joseph» sis à Essassa, et emploie une dizaine de personnes. Elle promeut l’agriculture biologique sans pesticides ni engrais chimiques. Les aliments issus de cette ferme sont plantés avec des produits organiques, des déjections de porc. Dans ce vaste champ, on y trouve des ananas, bananes, papayes, manioc, etc. Et pour étendre son activité destinée à la base pour satisfaire les besoins familiaux, celle-ci décide de suivre des formations en France et au Cameroun en charcuterie. Aujourd’hui, elle voir des alertes ou d’en créer, selon que l’on soit demandeur ou donneur de sang. L’application est téléchargeable sur google play store, et compte à ce jour des milliers d’inscrits. Une action louable qui permet de sauver des vies. Pour encourager les femmes qui veulent entreprendre. Alvine Eyo emprunte ces mots de Michelle Obama : « La réussite ne se mesure pas à l’argent que vous gagnez, mais à votre capacité à changer la vie des gens. ». Elle conclut en disant que « l’entrepreneuriat offre des opportunités, alors foncez mesdames, le ciel est votre seule limite ». C’est plus de 200 porcs et des poulets qu’elle dans sa ferme. Lesquels produits sont vendus en l’état, mais également transformés en salade de fruits, jus naturel et saucisses de Toulouse disponibles dans les rayons de certains espaces commerciaux. Cinq ans après sa création et malgré quelques difficultés, la ferme a bien pris ses marques. A la grande satisfaction de son initiatrice, qui exhorte les femmes désireuses d’emprunter le même chemin, à s’armer de courage. Il y a également la jeune Alvine Yeno, diplômée en génie informatique et communication digitale & webmastering. Elle est à l’origine de l’application mobile « Ntchina », une plateforme communautaire d’entraide pour le don de sang. Avec une place de choix au tableau des femmes entreprenantes du Gabon, elle a reçu plusieurs prix et distinctions. Elle a notamment été lauréate du programme entrepreneurial Tony Elumelu 2019, 1er prix startup challenge moov Africa Gabon Telecom 2021, WIA 54 Gabon 2022, finaliste prix Margaret 2023. Elle a créé « Ntchina » en 2019, pour aider les familles dans le besoin. Cette application permet de recevoir des alertes ou d’en créer, selon que l’on soit demandeur ou donneur de sang. L’application est téléchargeable sur google play store, et compte à ce jour des milliers d’inscrits. Une action louable qui permet de sauver des vies. Pour encourager les femmes qui veulent entreprendre Alvine Eyo emprunte ces mots de Michelle Obama : « La réussite ne se mesure pas à l’argent que vous gagnez, mais à votre capacité à changer la vie des gens. ». Elle conclut en disant que « l’entrepreneuriat offre des opportunités, alors foncez mesdames, le ciel est votre seule limite ».