Libreville, (AGP) Comme chaque année depuis 1998, le Gabon célèbre le 17 avril, la journée nationale de la femme. Cette année, la célébration est placée sous le thème «La participation des femmes à la vie de la cité». Un hommage qui a eu pour objectif de promouvoir les droits des femmes, présenter leur savoir-faire et encourager l’entrepreneuriat féminin.
La femme gabonaise, comme de nombreuses femmes africaines, s’approprie naturellement la notion de leadership. Bien qu’elle n’ait pas eu une évolution facile, cette dernière s’est battue et continue de se battre pour l’affirmation de sa personne. Malgré les difficultés et les défis à relever, elle ne recule devant rien pour démontrer qu’elle est capable d’apporter sa pierre à la construction de la nation. C’est d’ailleurs cette détermination qui a conduit dans un premier temps, le chef de l’Etat, feu Omar Bongo Ondimba, à instaurer une journée nationale de la femme en 1998. Objectif de cette journée : valoriser les potentialités de celle-ci, et mettre en exergue son savoir Aujourd’hui, la femme gabonaise n’est plus seulement celle qui exprime son potentiel qu’au sein de sa famille ou celle qui s’applique dans l’agriculture. En passant par la simple secrétaire ou dame de ménage…, elle est devenue, au fil du temps, celle-là qui mobilise des troupes sur le plan politique ; qui crée de l’emploi sur le plan de l’entrepreneuriat ; qui fonde des Organisations non gouvernementales (ONG) et Associations pour aider son prochain en situation de vulnérabilité ; qui éveille et influence les consciences dans le domaine des arts, de la culture, voire de la religion, etc. En d’autres termes, la femme gabonaise est écoutée. Une reconnaissance de la nation davantage amplifiée par le président Ali Bongo Ondimba qui a consacré la période 2015-2025, comme décennie de la femme. Dans cette volonté constante de reconnaître la place et le rôle de la femme gabonaise, les plus hautes autorités admettent la maniabilité de cette dernière à contribuer au développement du pays. D’où cette reconnaissance à lui accorder de plus en plus du crédit dans sa capacité à assumer des missions dans la gestion de la cité. Ainsi, consciente de cette reconnaissance républicaine, la femme gabonaise s’est affirmée en tant que leader dans tous les domaines qui régissent la société (politique, social, culturel, artisanal…). Un leadership reconnu par tous, qui vient confirmer la notion d’égalité homme-femme mise en avant par le gouvernement. Elle donne de la voix, apporte aisément son expertise, aussi bien sur le plan national qu’international. Contexte dans lequel il est judicieux de rappeler que l’Organisation des Nations-unies (ONU), a pris la résolution d’instituer une Journée Internationale de la Veuve le 21 décembre 2010 à l’initiative de la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba. Bien que le chemin soit encore long, pour davantage faire bouger les lignes, il faut à l’occasion de cette commémoration de la journée nationale de la femme, reconnaître que l’image de la femme gabonaise a énormément évoluée. En plus de reconnaître de grandes avancées réalisées jusqu’ici dans le cadre de la protection de la femme et de la jeune fille.