Libreville, (AGP) – Dans son discours à l’occasion de la journée nationale de la femme célébrée
récemment sous le thème : “Participation des femmes à la vie de la cité ”, le ministre de la Justice, gardes
des sceaux, chargé des droits de l’Homme et l’égalité des genres, Erlyne Antonela Ndembet Damas, a
annoncé l’ouverture prochaine d’un centre de formation de couture à Ntoum.

« Dans les prochains jours, nous procéderons à l’ouverture d’un Centre de formation de couture dans la
ville de Ntoum », a annoncé le ministre de la Justice, garde des sceaux, chargé des droits de l’homme et de l’égalité des genres, dans son discours à l’occasion de la journée de la femme gabonaise.

Aujourd’hui, le gouvernement gabonais ambitionne de faire passer la femme gabonaise du statut de bénéficiaire à celui de co-auteures de la décision publique. Et pour y arriver, en plus du centre de formation de couture, plusieurs autres outils verront le jour.

« Nous procéderons au déploiement de la formation au digital des femmes et au renforcement de leurs
capacités matérielles avec le partage d’expérience des lauréates du Programme Gabonais de Qualification des Femmes en Entrepreneures digitales (PROGAFED).

Ensuite, des outils de développement de compétences personnelles en vue d’une participation plus active et plus constructive à la vie publique et politique de la Nation par la mise en place d’un programme de
mentoring politique », a ajouté Erlyne Antonela Ndembet Damas.

Ajoutant que « ce programme, dont le lancement officiel constitue une des activités retenues pour la journée du 17 avril, consistera en un échange d’expériences et en une série de formations destinées à toutes les femmes qui souhaitent s’engager pleinement dans la vie citoyenne et politique de notre communauté nationale pour la construction et le développement d’une voix de la femme dans notre pays ».

Des actions qui viennent ainsi poursuivre l’œuvre du gouvernement engagé à garantir et promouvoir les
droits des femmes. Le membre du gouvernement invite, par ailleurs, l’ensemble des compatriotes à adhérer à ce mouvement en faveur d’une plus grande émancipation des femmes gabonaises.