Lomé, le 14 janvier 2022 (Atop), par Jeanne Tasseba
Selon M. Akoto Kossi, encadreur d’ESOP, le riz complet produit par les femmes de l’Association l'”Union fait la force”, contient les vitamines B1 ou thimine, B2 ou riboflavine et B3 ou niacine.
Il est également riche en fer, calcium et protéine. C’est un riz long grain, naturellement parfumé qui ne colle
pas après cuisson, avec un goût très agréable. La culture se fait une fois dans l’année de juin à août et la récolte d’octobre à décembre (50 ou 70 tonnes l’année), selon la pluviométrie.
Pour réussir cette culture, les femmes enrichissent le sol avec des engrais organiques (le composte) fabriqués à partir d’un mélange de feuilles et d’herbes mortes, des déchets d’animaux domestiques tels que des bouses de vaches, des fientes de poules…
Aussi, les femmes de l’association (au nombre de 40) prennent des dispositions, dès la récolte, pour éviter que des moisissures provenant de l’humidité n’attaquent le riz dans l’entrepôt.
Vendu au prix de 150 FCFA le kg à son partenaire ESOP, les bénéfices générés sont partagés proportionnellement entre les membres de l’association, à la production de chacune.
Par ailleurs, depuis la création
Stock de riz de l’Union en 2013, la production annuelle de riz engendre une somme qui varie entre 7 millions et 10 millions CFA. Cette production
couvre plus que les besoins nutritionnels des familles. Le surplus est vendu en gros ou en détail dans les marchés et aux magasins des localités voisines. Une performance qui, a en effet, permis
l’autonomie financière des membres de l’Union. Ces femmes parviennent notamment à subvenir à leurs propres besoins et à ceux de leurs familles. Elles sont désormais, selon elle, hors des vices tels que : la mendicité, le vol, la prostitution, l’exode rural avec tous les risques possibles. Certaines femmes arrivent même à faire des épargnes pour créer d’autres activités génératrices de revenus.
En termes de perspectives, les femmes de l’« Union fait la force » dans leur volonté de toujours aller de l’avant, en appellent, tout de même, au soutien des autorités. Notamment, la subvention du matériel de travail tel que les tracteurs et les intrants pour accroître considérablement la production.