Kinshasa, 24 Janvier 2022(ACP).- Le Coordonnateur du Panel genre chargé d’accompagner la RDC à la Présidence de l’Union africaine (UA), représenté par Mme Julienne Lusenge, également membre, a déclaré que la RDC s’est engagée à consolider la campagne “Tolérance Zéro” au cours de son mandat à l’Union africaine dans la lutte contre les violences basées sur le Genre.

Mme Lusenge qui l’a déclaré lundi au cours de la journée dédiée au partage d’informations et d’expériences tenue à l’hôtel Sultani dans la commune de la Gombe, sur les violences basées sur le genre et l’autonomisation des femmes et des jeunes filles dans différents pays d’Afrique. Elle a souligné que cette activité s’inscrit dans le cadre de la matérialisation de la vision stratégique de la présidence congolaise de l’Union africaine : « l’Afrique que nous voulons: une Union Africaine au service des peuples ».

Mme Lusenge a soutenu que la République Démocratique du Congo (RDC) s’est engagée, pendant sa mandature, à appuyer les activités de partage d’informations et des bonnes pratiques, au niveau continental, régional, sous-régional et national pour promouvoir et consolider la campagne « Tolérance Zéro » dans le cadre du Pilier 7 de ladite vision, à savoir : consolider la lutte contre les violences basées sur le genre et promouvoir la parité des sexes dans la représentation au sein des instances africaines de décision et dans les pays membres .

La RDC s’est en outre engagée à accorder une attention particulière au protocole d’accord sur la passation du marché sensible au genre dans le cadre de l’autonomisation de la femme et de la jeune fille.

C’est la raison pour laquelle , a-t-elle dit, la coordination du panel chargé d’accompagner la mandature de la RDC à la présidence de l’Union Africaine salue les présentes assises qui, à coup sûr, donneront lieu à de fructueux échanges et contribueront non seulement au renforcement des actions de lutte contre les violences basées sur le genre, mais aussi à la mutualisation des efforts dans la lutte contre les violences basées sur le genre et dans l’autonomisation économique des femmes.

Elle s’est réjouie que la journée de partage d’informations sur les leçons apprises et les bonnes pratiques poursuivie, entre autres objectifs, d’élaborer une feuille de route à soumettre aux autorités de l’Union Africaine et des Etats membres pour que la lutte contre les violences basées sur le genre atteigne les résultats escomptés.

Appel à la solidarité de toutes les femmes

Pour Mme Julienne Lusenge, cette journée d’échanges d’expériences est d’autant plus pertinente qu’elle en appelle à la solidarité de toutes les femmes impliquées dans la lutte contre les violences basées sur le genre.

Chaque femme, a-t-elle dit, doit jouer sa part de partition, car, comme le disait Mère Teresa, « Seule, je ne peux pas changer le monde, mais je peux jeter une pierre dans l’eau et créer de nombreuses ondulations ».

Le combat contre les violences doit être mené sans relâche

Mme Lusenge a rappelé que la lutte contre les violences basées sur le genre n’est pas un combat d’un seul jour ou d’une mandature. C’est un combat qui doit être mené sans relâche.

Elle a, à cet effet invité les participants à cette journée à capitaliser les leçons apprises pour que la lutte contre les violences basées sur le genre et les efforts d’autonomisation de ces dernières et des jeunes filles continuent d’engranger des succès au fil des années avec l’appui de l’Union Africaine.