La 15ème édition du Festival international du film de femmes de Salé, qui sera organisée du 26 septembre au 01 octobre par l’Association Bouregreg, sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, célèbre le cinéma africain à travers la programmation d’”un Spécial Afrique”, avec le Sénégal comme invité d’honneur.

En célébration de Rabat capitale de la culture africaine, le Festival organise “un Spécial Afrique” pour rendre un hommage aux images-sons au féminin de l’Afrique à travers un panorama du cinéma sub-saharien qui comporte 8 films, représentant 8 pays, faits par des femmes, indique un communiqué de l’association, ajoutant que ces œuvres cinématographiques traitent de la question de la femme et du genre.

En ouverture de ce panorama, seront projetés les films de “Annatto” de Fatima Ali Boubakdy (Maroc, 2021), “Sur les traces d’un migrant” de Delphine Yerbanga (Burkina Faso, 2021), “Zinder” de Aicha Macky (Niger, France, Allemagne, 2021), ainsi que “L’africain qui voulait voler” de Samantha Biffot, (Gabon, 2015).

Il s’agit également de “Chambre N°1” de Leila Thiam (République centrafricaine, 2017), de “Chez jolie coiffure” de Rosine Mbakam (Cameroun, 2018), de “Sema” de Machérie Ekwa (République démocratique du Congo, 2019), et de “Une femme, un destin” de Hanifa Ali Oumar (Tchad, 2020).

La même source explique que le choix du Sénégal comme invité d’honneur de cette édition intervient dans le sillage de la célébration de “Rabat Capitale de la culture africaine”, ajoutant que ce pays est considéré comme l’un des précurseurs du cinéma à l’échelle du continent africain et un leader en matière d’initiatives visant à promouvoir la culture cinématographique.

A cet égard, il sera projeté quatre films de long métrage, entre fiction et documentaire, de réalisatrices et de réalisateurs ayant abordées, à travers leurs œuvres la question féminine et son impact sur la société sénégalaise.

Il s’agit de “Atlantique” de Mati Diop, 2019 (Film d’ouverture), de “Congo, un médecin pour sauver les femmes” de Angèle Diabang (2014), de “On a le temps pour nous” de Katy Léna Ndiaye (2019), ainsi que “Des étoiles” de Dyana Gaye (2013).

D’après le communiqué, un hommage sera rendu au cinéma sénégalais pour tout ce qu’il partage avec le cinéma marocain, et pour célébrer “Rabat capitale du cinéma africain”, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.

Au programme de ce festival figure une rencontre ouverte sur le cinéma africain, avec la présentation du témoignage de Catherine Ruelle, écrivaine, productrice, journaliste et spécialiste dans le cinéma africain, en plus d’un débat autour de l’ouvrage “Afriques 50 : Singularités d’un cinéma pluriel”.

Selon les organisateurs, la présente édition du Festival international du film de femmes de Salé intervient dans un contexte particulier d’interactions culturelles africaines multiples, s’inscrivant au cœur de l’action culturelle africaine à l’importance indéniable et aux facettes multiples.

Tout au long de son parcours prestigieux, le festival a en effet accueilli de nombreuses productions cinématographiques au sein de laquelle les femmes occupent une place de choix et portent l’étendard de l’originalité, tout en assumant des rôles de premier plan dans des films tout aussi captivant les uns que les autres, et en défendant la cause du cinéma africain, ajoute le communiqué.

L’édition 2022 de cet évènement consacre ses activités pour aborder les problématiques relatives à la femme par le biais d’une programmation riche et variée et d’une panoplie d’activités diversifiées, relève la même source, notant que le festival fait l’objet d’un espoir double car elle coïncide avec le fait que Rabat est désignée comme “capitale africaine de la culture”, ce qui prouve que le Maroc est enraciné profondément en Afrique.