Libreville, (AGP)–La Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, a présenté, récemment, ses actions en faveur de la lutte contre le cancer, au cours d’une réunion des Premières dames, organisée en marge de la Rencontre des Leaders du Commonwealth, selon un communiqué parvenu à l’AGP.
Cette réunion qui avait pour thème « Ensemble pour l’élimination du cancer du col de l’utérus dans le Commonwealth », a été l’occasion pour les épouses des chefs d’Etats d’échanger sur la question, dans l’optique d’accroître la sensibilisation sur la maladie et d’accélérer l’élimination de cette pathologie.
Très engagée dans la lutte contre les cancers féminins, la Première dame du Gabon était conviée par le Secrétaire général du Commonwealth, Patricia Scotland, à présenter les actions menées par sa Fondation et mettre en lumière les actions initiées au Gabon depuis 2013.
« Cette cause, que je porte chaque jour depuis 2013 chez nous, sur notre continent, nécessite d’être toujours plus comprise avec ses propres spécificités, entendue avec ses propres défis, soutenue et accompagnée avec ses propres solutions. Le fait que nous soyons réunies aujourd’hui en tant que Premières dames et que nos pays parlent d’une seule voix et ensemble. Ce sujet compte, nous devons et nous pouvons créer un avenir sans cancer. C’est maintenant que nous devons et que nous pouvons agir, c’est un signal immense que nous envoyons au reste du monde », a dit Sylvia Bongo Ondimba, présentant à cette occasion 10 ans d’actions en faveur de la lutte contre les cancers féminins.
La Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille a créé en 2013 le Programme « Agir contre le cancer » qui s’articule autour de trois piliers : la prévention, le traitement et l’accompagnement. Ce programme vise à réduire l’incidence et la mortalité des cancers féminins, grâce à la sensibilisation et au dépistage précoce jusque dans les zones les plus reculées du pays, soutenir l’action de l’Institut de Cancérologie pour la maintenance des équipements et améliorer l’accompagnement des patients pendant et après leur traitement.
Ce panel réunissait autour de Mme Ann Marie Davis, première dame des Bahamas, Mme Rebecca Naa Okaikor Akufo-Addo, première Dame du Ghana, Mme Maithree Wickremasinghe, Première dame du Sri Lanka ainsi que Mme Mutinta Hichilema, Première dame de Zambie qui ont souhaité partager leurs objectifs en commun, leurs stratégies d’accélération de la lutte contre la maladie et les possibilités d’approche coordonnées afin de s’attaquer au fléau du cancer du col de l’utérus au sein du Commonwealth.
Le Commonwealth représente 30% de la population mondiale, il supporte, en effet, 40% du fardeau mondial de l’incidence du cancer et 43% du fardeau mondial de la mortalité. Si des mesures ne sont pas prises pour réduire radicalement l’incidence croissante du cancer du col de l’utérus au sein du Commonwealth, grâce à des programmes ciblés de recherche, de prévention, de détection précoce, d’ici 2030, le Commonwealth peut s’attendre à ce que le nombre de nouveaux cas ait augmenté de 55% et les décès de 62% sur la même période, avec une femme mourant toutes les trois minutes.