Louga, 30 décembre 2021 (APS) – Plan international Sénégal a investi plus de 750 millions de francs, en trois ans, dans le département de Louga (nord), pour améliorer la qualité des apprentissages scolaires et renforcer le leadership de près de 6159 filles, a appris l’APS des responsables de l’ONG.

Cet investissement de Plan international Sénégal en partenariat avec l’Agence internationale coréenne (KOICA) a permis la réalisation de 23 salles de classes inclusives, 59 blocs d’hygiène inclusifs et adaptés à la gestion des menstrues et deux murs de clôture dans 33 écoles dont 24 élémentaires dans les 11communes d’intervention du projet, d’après les données de l’ONG.

Il s’agit des communes de Nguidilé, Leona, Thiamène, Guet Ardo, Niomré, Sakal, Mbediene, Ngeune Sarr,Koki, Kelle Gueye et Louga.

“Nous avons investi 750 millions de Francs FCA voire près d’un milliard pour contribuer à améliorer la qualité de l’éducation dans les écoles cibles par des cours de renforcement, renforcé le leadership des filles pour un meilleur développement de leur potentiel par les formations en plaidoyer, en gestion et management de l’école”, a notamment assuré la coordinatrice du projet Education de qualité, Marie Dione.

Elle a rappelé que des kits scolaires, des kits hygiéniques pour les filles et d’autres entrant dans le cadre de la riposte contre l’épidémie de Covid-19 avaient été distribués aux apprenants des écoles cibles durant les trois années d’intervention du projet.

“Plan Sénégal a élaboré et imprimé des outils pédagogiques, 6300 brochures sur le genre et l’inclusion, formé les acteurs scolaires et des partenaires intervenants dans l’éducation”, a expliqué Mme Dione qui rappelle que près de 6159 filles et 4813 garçons avaient été pris en charge par le projet.

Elle a précisé que les investissements réalisés durant ces trois années, ont permis d’obtenir de bon résultats scolaires.

“Nous avons enregistré durant cette période des réussite allant de 75 à100% aux examens du Certificat de fin d’études élémentaire,(CEFE) et du Brevet de fin d’études secondaires (BFEM)”, a-t-elle dit.

“C’est beau de construire des salles de classes, d’appuyer les parent d’élèves, mais le défi doit étre de faire en sorte pérenniser les acquis afin de permettre à nos partenaires de continuer à investir dans la localité”, a-t-elle déclaré.

La coordinatrice du projet a insisté sur l’importance de la sensibilisation à l’entretien des réalisations faites par le projet éducation de qualité. “Notre souhait est la continuité du projet pour qu’on puisse couvrir toutes les écoles du département”, a-t-elle fait valoir.