Dakar, 28 décembre 2021 (APS) – La présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la Corruption (OFNAC), Seynabou Ndiaye Diakhaté, a été nommée membre du nouveau comité exécutif de l’Association internationale des autorités de lutte contre la corruption (IAACA).

’’Cette nomination au sein de l’Association internationale des autorités anti-corruption est intervenue à l’occasion de la dernière réunion du comité exécutif de l’IAACA en date du 7 décembre 2021’’, indique l’OFNAC dans un communiqué transmis à l’APS, mardi.

Dans une correspondance, le Dr Thomas Peran, Secrétaire général de l’IAACA, a déclaré que ‘’la nomination de la présidente de l’OFNAC en tant que membre du nouveau comité exécutif de l’IAACA a été approuvée’’.

Il a, par ailleurs, rappelé que la Commission indépendante contre la corruption (l’ICAC) Hong Kong, assumera la prochaine présidence de l’IAACA et procédera aux dispositions relatives à la prochaine réunion du Comité exécutif.

Les prochaines élections de l’IAACA se tiendront le 5 janvier 2022, lors de l’Assemblée générale qui se déroulera en format virtuel.

Créée en 2006, l’Association internationale des autorités anti-corruption (IAACA) est présentée comme ‘’une organisation indépendante, apolitique et anti-corruption, composée d’institutions chargées d’enquêter, de poursuivre et de prévenir la corruption dans le monde’’, rappelle-t-on dans le communiqué.

Plus de 140 pays et régions participent à l’Association par le biais de l’adhésion organisationnelle et individuelle.

L’objectif de l’Association est ‘’de promouvoir la mise en œuvre effective de la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC), en encourageant une collaboration constructive entre ses membres dans la prévention et le contrôle de la corruption, ainsi que dans le recouvrement d’avoirs et la coopération internationale’’.

Pour atteindre ces objectifs, l’IAACA s’efforce de ‘’promouvoir la coopération internationale dans la prévention, les enquêtes et le jugement des infractions de corruption, y compris par la coopération en matière de détection et de répression, l’entraide judiciaire et l’extradition ainsi que dans la recherche, la saisie, le gel, la confiscation et la restitution du produit des infractions de corruption’’.

Elle promeut également ‘’des mesures de prévention de la corruption dans les secteurs public et privé, la mise en réseau, les relations informelles et formelles, la coopération et la coordination entre les autorités anti-corruption et entre les autorités anti-corruption et d’autres autorités compétentes, y compris les autorités répressives, judiciaires et administratives tant au niveau national qu’international’’.

L’IAACA entend aussi ‘’faciliter l’échange et la diffusion d’expertise et d’expérience entre les autorités anti-corruption, promouvoir l’examen du droit pénal et de la procédure pénale comparés et des meilleures pratiques et aider les autorités anti-corruption engagées dans des programmes de réforme et des activités connexes ; promouvoir l’examen et la diffusion des mesures préventives’’.