Libreville, le 07 Mars 2022 (AGP) – Un séminaire de formation à l’endroit des acteurs de prise en charge des femmes, veuves et orphelins, victimes des violences, s’est ouvert ce lundi 07 mars 2022. La rencontre de ce jour, tenue dans les locaux du complexe Benoît Massani à Libreville et présidée par le ministère des Affaires sociales, vise en effet à outiller ces acteurs sur les méthodes de lutte contre les violences à l’égard de ces personnes vulnérables.
Du 7 au 11 mars 2022, les acteurs de prise en charge des personnes victimes des violences auront les rudiments nécessaires pour lutter contre ce phénomène grandissant dans la société gabonaise. La rencontre rentre dans le cadre de la stratégie Gabon-égalité.
Selon le secrétaire général du ministère des Affaires sociales, Roger Mickala Manfoumbi, qui a ouvert les travaux, au complexe Benoît Massani sis au quartier Batavéa, « cette formation constitue le début d’un travail collectif qui devra aboutir à la mise en place des cliniques juridiques dont l’objectif est de former les éducateurs dans les méthodes de lutte contre les violences faites
aux femmes et aux orphelins“.
Plusieurs thématiques, telles que les fondamentaux en matière de droits humains, l’approche systématique de prise en charge, techniques et méthodes de prise en charge psychosociale, seront abordées tout au long dudit séminaire. Les bénéficiaires auront également droit à des simulations et des cas pratiques.
L’objectif principal est de mettre fin à toutes les formes de discriminations. Le séminaire permettra non seulement d’acquérir les compétences nécessaires pour informer et éduquer les populations sur les droits des femmes et des personnes victimes de violences en particulier, mais surtout de renforcer les capacités techniques et opérationnelles des acteurs sur les différents types de violences, de maîtriser le circuit de prise en charge administrative et juridique, assimiler les normes juridiques en matière des droits et dompter les méthodes d’écoute et du système social.
Il permettra, à termes, de créer des cliniques juridiques qui accompagneront les victimes dans le dépôt de plaintes et à la lutte contre la spoliation des veuves. D’où l’implication de quelques membres du ministère de la Justice, pour mettre l’accent sur les nouvelles lois, les procédures judiciaires et sur la lutte contre la spoliation.

Laïka Naëlle MAGOURA