Par Karim AOUIFIA

Marrakech- Caressant le rêve de faire une carrière dans les relations publiques, Pamella Koumba, jeune femme d’origine gabonaise, s’est retrouvée, malgré elle, “engouffrée” dans le monde du journalisme, de l’information et des médias. Son rêve est devenu peut-être une réalité puisque le journalisme lui offre cette fenêtre combien précieuse sur une audience plus large et de toutes catégories.

Faisant ses études en lettres modernes à l’Université Omar Bongo à Libreville, Pamella s’est lancée dans l’arène des médias, se frayant un chemin de journaliste avérée à la chaîne de télévision gabonaise “TV+”, avant de rejoindre la Radio sud-africaine Channel Africa, qui émet depuis Johannesburg.

“J’ai toujours porté dans mon cœur le bien-être des populations dans les villes africaines”, a confié la journaliste à la MAP en marge du 8è sommet Africités.

Elle souhaite voir cette grand-messe africaine apporter des solutions substantielles aux innombrables problématiques auxquelles sont confrontées les populations locales, notamment celles de l’approvisionnement en eau potable, l’électricité et autres services de base.

“Quant on vient à ce genre de sommets, on se demande qu’est ce qui a été accompli sur le terrain”, s’interroge Pamella, appelant à s’inspirer des modèles et expériences réussis pour changer la réalité sur le terrain.

Livrant son point de vue de journaliste du haut de ses 20 ans d’expérience, la Gabonaise, qui a pris quartiers en plein cœur de la capitale économique d’Afrique du Sud, reconnait qu’un bon chemin a été parcouru dans plusieurs domaines en Afrique et des progrès ont été réalisés.

Il y a des progrès constatés sur plusieurs plans, “mais il faut faire plus” notamment en ce qui concerne l’accès au financement destiné aux services de base à même de garantir une vie dans la dignité et le confort aussi bien au sein des espaces urbains que ruraux.

Elle a insisté aussi sur l’impératif d’entreprendre des actions mûrement réfléchies pour changer les mentalités et s’engager sur la voie d’un développement durable et inclusif.

Pour Mme Koumba, qui compte jusqu’à présent six années au sein de la Radio sud-africaine, la communication revêt une importance cruciale dans toute entreprise destinée aux populations.

Ces dernières sont appelées, à leur tour, à “aller vers les autorités et les élus locaux” et s’engager dans une logique de coopération mutuelle pour répondre d’une manière optimale à leurs besoins.

Sur un ton empreint d’optimisme, elle croit dur comme fer que “même avec le peu de moyens on peut faire mieux” pour l’Afrique et ses populations.