Abuja – Six Marocaines figurent dans la liste des 110 femmes exceptionnelles en Afrique pour l’année 2022 du magazine « The New Africa » rendue publique lundi.
Il s’agit de Jamila Sedqi, première femme marocaine juge au Tribunal administratif de l’Union africaine (UA), Aicha Duihi, militante et présidente de l’Observatoire international pour la paix, la démocratie et les droits de l’Homme, basé à Genève, et de Nouzha Bouchareb, ancienne ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, présidente de ConnectinGroup Int’l.
Figurent également sur la liste, Karima Rhanem, présidente du Centre international de la diplomatie, Asmae Boureddaya, une jeune diplomate particulièrement engagée dans les affaires africaines, et Meryem Ouhssata, jeune leader de la diplomatie parlementaire panafricaine.
Dans un communiqué, le magazine indique avoir consacré une édition spéciale (octobre-2022) à ces 110 femmes, une édition qui comprend leurs portraits et retrace leur parcours, carrières, exploits et réalisations, ajoutant qu’il leur rend hommage à travers ce numéro spécial.
Le magazine « The New Africa » croit fermement à la culture de la reconnaissance à l’égard des hommes et des femmes qui ont façonné, façonnent et façonneront la vision et le progrès du continent africain, poursuit le communiqué.
Le média a sélectionné des femmes qui ont fait preuve d’un courage et d’un leadership exceptionnels dans leur mission de protection de l’environnement, de défense des droits de l’Homme et de plaidoyer pour changer les récits sur le continent à travers la politique, les arts et la culture, le développement et le partenariat économique, la société civile et la diplomatie, ajoute la même source.
En Afrique, il faut travailler très dur, se dévouer et se concentrer pour réussir, fait-on remarquer, soulignant qu’en plus des nombreux facteurs qui affectent le progrès des femmes sur le continent au niveau politique et socio-économique, un grand nombre de femmes ont été réduites au silence par la violence, la haine, la discrimination et l’isolement.
Cependant, ces femmes panafricaines ne se sont jamais tues et ont mené d’importantes révolutions pour la démocratie, la liberté et la justice sociale, met en avant le communiqué, relevant qu’elles ont gravé leur noms en lettres d’or, battant de vieux records et établissant de nouvelles normes, brisant les barrières et dictant le ton et le rythme.
Ces femmes sont convaincues que le genre n’était pas, n’est pas et ne sera jamais un obstacle à la réussite, fait-on valoir, expliquant qu’elles ont brisé et brisent encore le silence sur les grandes questions controversées de la société, et ont toujours été en première ligne dans toutes les périodes de crise, aux côtés de leurs homologues masculins.
Elles sont des exemples pour la jeune génération d’hommes et de femmes et méritent d’être reconnues et célébrées, estime la publication, écrivant que « The New Africa est heureux de raconter leurs histoires car elles peuvent inspirer notre monde à se montrer à la hauteur de leur courage ».
Les éditions spéciales du magazine « The New Africa » identifient ces femmes, icônes et fiertés de l’Afrique, en dressent le profil et célèbrent leur leadership, leur courage et le pouvoir qu’elles détiennent, enchaîne le communiqué, tout en mettant en avant que les 110 femmes présentées dans l’édition d’octobre du magazine sont des femmes qui inspireront tout un chacun par leurs histoires et motiveront chaque personne par leur humilité.