San Pedro-L’ambassadrice de l’Union Européenne (UE) en Côte d’Ivoire, Francesca Di Mauro, a salué l’engagement des femmes et les a encouragées, jeudi 07 mars 2024, à San Pedro, à œuvrer avec persévérance en faveur de leur autonomisation économique.

De passage à San Pedro à la faveur de la visite de la Reine des Belges dans la région, l’ambassadrice de l’UE a échangé, au cours d’un panel, avec les femmes de divers secteurs d’activités, sur les obstacles et les défis de leur autonomisation économique ainsi que les solutions possibles.

Mme Di Mauro a présenté à ses interlocutrices les engagements de l’UE en faveur de leur autonomisation, indiquant que l’institution met l’égalité de genre au cœur de toutes ses opérations et apporte des appuis notamment à la formation professionnelle et aux systèmes d’accès aux petits financements en faveur des projets des femmes.

Elle a félicité les femmes pour leur contribution à l’économie locale et le combat qu’elles mènent pour « prendre leur place dans la société ».

Cette plateforme a servi à un partage d’expériences entre les femmes exerçant dans le domaine de la couture, la coiffure, la restauration, le commerce, l’agriculture, etc.

Choisie comme modèle pour édifier les femmes, la présidente de l’Entreprise coopérative des agriculteurs de Méagui (ECAM), productrice de cacao et d’hévéa, Doumbia Assata épouse Koné, a conseillé aux femmes de croire en leurs potentialités, d’avoir une vision et de solliciter l’aide des autres, afin de réussir à entreprendre.
Une vue de la rencontre de partage d’expérience entre les femmes de San Pedro en présence de L’ambassadrice de l’Union Européenne (UE) en Côte d’Ivoire, Francesca Di Mauro

« C’est un processus qu’il faut qu’on comprenne. Il ne faudrait pas qu’on croit que la réussite, c’est du jour au lendemain », a-t-elle exhorté.

Organisé à la veille de la journée internationale de la femme, ce panel a porté sur le thème : « Renforcer l’autonomisation économique des femmes : défis et solutions ».

Il ressort des discussions que les femmes de la région sont engagées pour leur autonomisation, mais elles sont confrontées à des difficultés qui freinent leur ardeur notamment, le problème de financement, l’accès à la propriété foncière, les pesanteurs socioculturelles, le manque d’information et de formation.