Niamey – Une délégation des ‘’femmes engagées pour la sauvegarde de la patrie’’ (FESP), accompagnée d’une délégation de femmes burkinabés, ont annoncé, ce dimanche 10 décembre 2023, au Chef de l’Etat nigérien Abdrahamane Tiani la création, dans les jours à venir, d’une organisation commune des femmes des pays membres de l’alliance des Etats du Sahel (AES).
C’est ce qu’a du moins déclaré Mme Harvey Salago Asseta, membre de la délégation du Burkina Faso.

S’exprimant devant la presse, au sortir de l’audience avec le Chef de l’Etat nigérien, Mme Harvey a indiqué que le Niger, le Mali et le Burkina sont tous dans une transition militaire et font en même temps face à la menace terroriste et à l’hostilité de l’Union européenne et de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Mais dans ce moment difficile, les autorités de ces trois pays ont le soutien de leurs peuples.

Selon celle qu’on surnomme ‘’Maman Panafricaine’’, c’est pour accentuer le soutien à ces autorités que les femmes des trois (3) pays membres de l’alliance des Etats du Sahel (AES) vont s’unir dans une même organisation qu’elle a nommée ‘’les femmes engagées de l’AES’’.

« Aujourd’hui, nous sommes en train de vouloir créer [l’organisation, ndlr] ‘’les femmes AES’’ pour combattre (…) autour de nos Chefs d’Etat », a-t-elle dit.

« Parce que c’est nous les femmes qui souffrons. C’est vrai les hommes souffrent, mais la femme souffre doublement que l’homme », a-t-elle soutenu.

« Ce que femme veut, Dieu veut aussi. Et on est déterminé » à mener la lutte, ajoute-t-elle.