BRAZZAVILLE, le 09 MARS (ACI)-La cheffe de l’entreprise ‘’Dodo Délices’’ spécialisée dans la transformation alimentaire, Mme Dorcas Koualou, a encouragé, le 7 mars à Brazzaville, la femme congolaise à reconnaître ses capacités et à s’atteler au travail, chacune suivant son domaine d’activité, pour son autonomie et l’évolution de la société.

Elle a adressé ce message d’encouragement à la femme congolaise lors d’un entretien avec l’Aci, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, célébrée le 8 mars de chaque année.

Cette année, cette journée a été placée sous le thème «L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable», au niveau mondial, et sous la thématique de «Bilan de la femme congolaise au niveau politique et élective», à l’échelle nationale.

Selon Mme Dorcas Koualou, cette journée est importante, car elle permet de mettre en avant ce que les femmes battantes font tous les jours pour la société et pour prôner les valeurs de la femme.

A son avis, ce thème rappelle que l’avenir dépend des relations qu’entretiennent actuellement les femmes. Par ailleurs, elle a fait savoir que pour un avenir durable, la femme doit se considérer comme un égal de l’homme dans le domaine du travail. Aussi, a-t-elle poursuivi, cette thématique est un rappel de l’importance du combat que la femme mène pour son intégration et mériter sa place dans la société.

Poursuivant son propos, elle a dit que la femme a le devoir de se valoriser par des actes pour servir d’exemple. Il s’agit notamment d’être forte devant les épreuves et de se relever après une chute. Ainsi, elle a exhorté la femme à mettre à profit toutes ses qualités pour l’évolution de la société.

Dans cette optique, Mme Koualou a partagé son expérience acquise dans le domaine de la transformation agroalimentaire, en vue d’inciter la femme congolaise à prendre son avenir en main. En 2018, au début de son activité, Mme Koualou a fait savoir qu’elle n’avait pas d’argent, et possédait très peu de connaissances en matière d’entrepreneuriat.

Après son cursus, a-t-elle indiqué, cette femme entrepreneuse a constaté qu’un emploi salarié ne peut pas contribuer à l’épanouissement tant professionnel que personnel, alors que le Congo a un potentiel agricole inexploité et une grande partie de la production des agriculteurs finie par être abîmée.

Face à cette situation de perte post-agricole auquel le pays est confronté, elle a décidé de mettre à profit sa passion pour la transformation agroalimentaire des fruits et légumes, afin de contribuer à la résorption de ce problème et de la malnutrition.

«J’ai commencé avec moins de 10.000 Fcfa, car au début, je ne savais pas si les Congolais allais apprécier mes produits. Mais à ma grande surprise, ils ont eu beaucoup de succès auprès des consommateurs», a confié la Cheffe de la société ‘’Dodo délices’’.

Mme Koualou a dit que ce résultat impressionnant, lui permis de solliciter une formation auprès de l’Ong française ‘’Essor’’ pour se perfectionner dans tous les aspects de la transformation agroalimentaire, notamment en ce qui concerne le respect des règles d’hygiène et la traçabilité des produits finis.

A ce propos, elle a souligné que son parcours n’a pas été facile. Elle a connu entre autres, des difficultés sur l’acquisition des emballages. De l’avis de Mme Koualou, ce problème est dû à l’absence d’une usine de fabrication d’emballages en verre dans le pays.

La visibilité et la consommation des produits locaux par les Congolais font également partie de ces difficultés sur le marché. «Ces derniers pensent que ces produits ne sont pas hygiéniques», a-t-elle ajouté.

A son avis, cette pensée négative sur les produits locaux empêche les producteurs d’atteindre la population cible, de bien vendre leurs marchandises. C’est l’une des grandes difficultés auxquelles les entrepreneurs sont confrontés dans le domaine de la transformation agroalimentaire, a-t-elle regretté.

Cette femme entrepreneuse a fait savoir que la majorité des Congolais ignore les conséquences des produits conventionnels ont sur la santé en priorisant la quantité et non la qualité. «Ces produits constituent une menace à la santé, dès lors qu’ils peuvent causer des maladies incurables, tels que le cancer et le diabète», a-t-elle indiqué

A son avis, cette pensée négative sur les produits locaux empêche les producteurs d’atteindre la population cible, de bien vendre leurs marchandises. C’est l’une des grandes difficultés auxquelles les entrepreneurs sont confrontés dans le domaine de la transformation agroalimentaire, a-t-elle regretté.

Cette femme entrepreneuse a fait savoir que la majorité des Congolais ignore les conséquences des produits conventionnels ont sur la santé en priorisant la quantité et non la qualité. «Ces produits constituent une menace à la santé, dès lors qu’ils peuvent causer des maladies incurables, tels que le cancer et le diabète», a-t-elle indiqué.

La meilleure prévention contre la maladie réside dans l’alimentation saine et équilibrée, constituée de produits naturels, parmi lesquels les fruits et les légumes, a conclu Mme Koualou. (ACI/Nadège Makoubama)