Libreville -La Décennie de la femme décrétée en 2015 par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, visant la valorisation, l’implication davantage, entre autres de la femme dans le développement du Gabon, est en bonne place de l’action du Gouvernement, déclinée récemment, par le Premier ministre à l’Hémicycle Léon Mba de Libreville.
Victime de nombreux maux, notamment aux violences familiales, professionnelles et autres, la femme, au regard de la Déclaration de Politique Générale du Premier ministre, faite récemment devant les honorables députés, figurera en bonne place dans l’action du gouvernement. Ce, en continuité des multiples actions déjà menées en sa faveur. Notamment la mise en place des lois assurant ses droits et autres plaidoyers valorisant son potentiel, boostant son autonomisation. Notamment la loi 006/2021 destinée à protéger les femmes contre toutes formes de violences et de promouvoir l’égalité avec les hommes.
‘’Nous intensifierons la mise en œuvre du programme Gabon-Egalité, avec l’accompagnement de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba dans les provinces du Gabon afin que les femmes puissent mieux connaitre leurs droits à travers la législation actuelle. C’est le lieu de saluer la forte implication de Madame Sylvia Bongo Ondimba, Première Dame du Gabon, et de lui présenter l’hommage de notre déférente reconnaissance pour les actions multiples qu’elle mène en faveur des personnes vulnérables.’’, a déclaré le numéro 1 du Gouvernement, avant de rappeler que ‘’Des lois en faveur d’une meilleure protection des droits de la femme ont été adoptées et mises en œuvre. C’est dans ce cadre que récemment, le Centre d’accueil Gabon-Egalité a vu le jour afin de recevoir et accompagner les personnes victimes de violences basées sur le genre’’. D’ajouter que ‘’De plus, sur le plan infrastructurel, les établissements spécialisés tels que le Centre de Protection et de Promotion Sociale des droits des Femmes victimes de violences, l’Observatoire des Droits de la Femme, le Centre de protection des mineurs etc., seront renforcés.’’.