Dabou- La salle de mariage de la mairie de Dabou a servi de cadre à une rencontre de formation initiée par des experts en micro finance en collaboration avec les femmes d’action et d’impact (FADI) un réseau qui œuvre à la promotion et à l’épanouissement de la femme autour du thème , « l’entrepreneuriat et le défi du financement ».

Selon le formateur du jour, par ailleurs gestionnaire et auditeur engagé dans la micro finance auprès des femmes Bodialo Raphaël, l’entrepreneuriat c’est le fait d’apporter des réponses à un besoin, tout en contribuant à accroître la richesse d’un pays à travers l’activité qu’on mène.

Pour lui, si la prise de risque fait partie de la vie de l’entrepreneur, il doit en revanche développer certaines qualités comme la rigueur, l’humilité, le courage, la vérité et la bonne foi pour tenir ses engagements, notamment en ce qui concerne le remboursement de son crédit.

Poursuivant, le formateur a fait savoir aux femmes présentes que l’obtention du crédit fait suite à l’amorce d’un projet dont tous les tenants et aboutissants sont maîtrisés.

Intervenant à sa suite, le chef d’agence locale du fonds d’épargne des femmes, Boris Houlonon, a fait savoir, que  la raison d’existence d’une micro finance c’est le crédit et que plus on fait le crédit plus elle engrange des bénéfices. Elle a indiqué les difficultés de recouvrement comme principales entraves à la mise à disposition de crédits pour les activités des femmes.

Pour pallier cette difficulté, Boris Houlonon propose l’établissement d’une relation de confiance entre parties, une bonne étude d’exploitation de toutes les charges, la bonne orientation des fonds empruntés, la fixation d’un salaire et le respect des délais de remboursement. Car, selon lui, le non recouvrement des créances limite les possibilités de faire des crédits et ne favorise pas la réalisation des objectifs.

Toutefois, acteurs de crédit et formateur se sont dit disposés à accompagner les femmes dans la conception, l’élaboration et la mise en œuvre de leurs projets.

La mise en associations s’avère pour eux un moyen efficace de contourner certaines difficultés et travailler de façon solidaire.

Concluant la rencontre, la présidente des femmes d’actions et d’impact, Akre Annick, a dit attendre beaucoup de cette séance de formation. Elle a pour se faire sollicité une attention particulière à l’endroit des femmes qui pour la nouvelle année disposent de projets multiples. Des échanges ont meublé la fin de la rencontre de formation.