Grand -Bassam – Des femmes députées et sénatrices recommandent l’adoption d’une loi imposant 30% de sièges réservés aux femmes aux postes électifs, à l’instar de la .représentativité aux postes électifs, pour une meilleure prise en compte du quota  dans le cadre du processus électoral.

Un atelier portant sur l’évaluation de la  mise en œuvre de la loi sur le quota dans le cadre du processus électoral 2022-2023  a été initié  à Grand-Bassam.

Après trois jours de travaux, les participantes ont également recommandé samedi 15 décembre 2023 l’adoption d’une  loi imposant la nomination d’un quota de 30 % de femmes dans les instances décisionnelles notamment, les conseils d’administration, les directions générales, les institutions et ministères.

Et enfin, il a été recommandé d’appliquer l’alternance un homme, une femme pour les listes de candidatures pour les élections des députés et des sénateurs.

En outre, les femmes députées et sénatrices se  sont -elles engagées à rencontrer dès le mois de janvier 2024, la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant pour échanger avec elle sur les conclusions de l’atelier de Grand-Bassam de décembre 2023 notamment sur le suivi de la proposition de la modification  du code électoral à harmoniser avec la loi sur le quota de 30%, ce conformément aux recommandations de l’atelier de construction de consultation organisé à Yamoussoukro en mai 2022 sur l’arrimage du code électoral avec la loi sur le quota.
Cet atelier d’évaluation de la mise en œuvre de la loi sur le quota dans le cadre du processus électoral 2022-2023 a été organisée conjointement par le National Democratic Institute (NDI), l’ONU femmes en collaboration avec la commission électorale indépendante ( CEI) et le ministère de la famille, de la femme et de l’enfant, ainsi que les femmes candidates élues et non élues formées par le NDI.