Ouangolodougou – Vingt cinq filles du département de Ouangolodougou bénéficient d’un renforcement de capacités en leadership féminin à l’occasion d’un atelier de formation ouvert lundi 17 juillet 2023, dans la ville.

Initié par l’ONG Children’s life in rural areas (CLIRA), avec l’appui technique et financier du Fonds des Nation unies pour l’enfance (UNICEF) et du Fonds pour la consolidation de la paix (PBF), cet atelier s’inscrit dans le cadre d’un projet intitulé, « Renforcer la gouvernance des zones frontalières pour consolider la cohésion sociale et prévenir les conflits dans les localités frontalières des régions du Tchologo et du Bounkani ».

il vise, selon ses termes, à « améliorer les connaissance de 50 jeunes filles dont 25 dans la région du Tchologo et 25 dans la région du Bounkani en leadership dans les domaines de la paix, de la cohésion sociale, de la prévention, de la gestion des conflits et la gouvernance locale afin d’accroître la présence et l’influence féminines dans les instances locales de prise de décisions concernant la sécurité dans les zones frontalières des régions du Tchologo et du Bounkani ».

En raison de leur situation géographique, ces deux régions constituent des zones stratégiques dans le cadre de la lutte contre les défis sécuritaires majeurs en l’occurrence les velléités d’implantation des groupes armés non étatiques.

Il s’agit pour les participants, selon le chef de mission de CLIRA, Tia Robert, de s’investir dans un processus d’interactions dynamiques bâti sur leurs connaissances, compétences et savoir-être en vue de s’approprier les différents outils de leadership féminin car, estime-t-il « les femmes et les filles dans cette lutte contre les menaces extérieures sont une force potentielle qu’il faut préparer mentalement ».

Jusqu’à jeudi, ces jeunes filles dont l’âge varie entre 14 et 24 ans vont être formées à identifier les leviers du leadership féminin dans les domaines du genre, du maintien de la paix, de la cohésion sociale, de la prévention et de la gestion des conflits, de même qu’à invertir les compétences acquises en leadership transformationnel dans le maintien de la paix, dans la cohésion sociale, etc, dans le département.

Pour le secrétaire général de la préfecture de Ouangolodougou, Niamké Eba Assouan, le département, de par sa position à la frontière avec les deux pays frontaliers, aurait eu malheureusement depuis quelques années une instabilité chronique ajoutée à l’afflux massif des demandeurs d’asile depuis ces derniers temps .

M. Niamké a invite les participantes à avoir une oreille attentive à ce qui va leur être dit afin d’en bénéficier et faire profiter tout le département.