Boundiali – L’ Organisation non gouvernementale (ONG), Alliance des religieux pour la sécurité intégrale de la personne humaine (ONG-ARSIP) en partenariat avec la Commission régionale des droits de l’homme( CRDH), a invité les femmes musulmanes à dénoncer les cas des violences basées sur le genre (VBG).
Cette activité initiée mercredi 29 novembre 2023 à la mosquée TP à Boundiali à la faveur de la journée promotionnelle des femmes avait pour objectif d’outiller les femmes musulmanes aux bonnes pratiques du planning familial et à la dénonciation des VBG tout en sauvegardant la vie économique et sociale des couples.
Selon la superviseure régionale de l’ONG-ARSIP, Adjemian Léa, les  femmes sont victimes de plusieurs cas d’injustice et de maltraitance conjugale ou sociale parce qu’elles ignorent leurs droits sur tous les plans. “Nous devons aider nos mamans, nos sœurs à connaître leurs droits pour qu’elles vivent épanouies dans leur milieu social”, a-t-elle indiqué.
Pour le président de la CRDH de la Bagoué, Traoré Souleymane, il convient de renforcer les capacités des femmes à dénoncer les violences basées sur le genre. Il a insisté sur l’égalité de droits entre tous les êtres humains, l’égalité des droits en matière de santé, de travail, d’éducation et de formation. Il a attiré l’attention des femmes sur les cas récurrents de VBG, notamment les cas de déni de ressources, d’opportunités et de services, de violences physiques et de mariages précoces.
“Le Conseil national des droits de l’homme représenté en région par la CRDH se tient à la disposition de toutes les victimes pour la restauration de leur droit. Le service est totalement gratuit”, a-t-il signifié.
Les femmes ont aussi été sensibilisées sur l’application pratique des méthodes contraceptives du planning familial permettant de préserver la vie de la mère et des enfants et de sauvegarder la vie économique et sociale des couples.