Abidjan – Les points focaux nationaux de l’agenda mondial, « femmes, paix et sécurité »(FPS) participent du mardi 1er août au jeudi 3 août à un atelier de renforcement de capacité pour un meilleur suivi du cadre continental de résultats (CCR), un outil pour évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des engagements de cet agenda.

Le conseil de sécurité des Nations Unies a adopté le 31 octobre 2000 sa résolution 1325 établissant un agenda mondial pour les femmes, la paix et la sécurit. Cette résolution reconnait « pleinement l’impact disproportionné des conflits violents sur les femmes et les filles, la sous-représentation des femmes dans les processus de paix formels et la valeur indéniable de la participation des femmes dans la recherche de la paix.

Cependant malgré les efforts des pays, des obstacles à l’implication des femmes dans la résolution des conflits sur le continent africain persistent, même si la région de l’Afrique de l’Ouest a enregistré des progrès substantiels dans la mise en œuvre de cet agenda.

Ainsi cet atelier initié par le ministère de la Femme de la Famille et de l’Enfant, la commission de la CEDEAO avec le soutien financier et technique du projet d’architecture et d’opération de paix et de sécurité de la CEDEAO (EPSAO) et cofinancé par l’Union européenne et le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ), constitue une formation pilote qui se tiendra également au Benin et au Nigéria.

Cet atelier vise à améliorer la compréhension par les principales parties prenantes de leurs rôles dans le suivi et l’établissement de rapports sur l’agenda FPS, d’améliorer la mise en œuvre des plans d’actions nationaux sur les FPS.

Pour le directeur de cabinet du ministère de la Femme, et de la Famille et de l’Enfant, Moussa Diarrassouba, il est important que les points focaux aient les outils nécessaires pour conduire cette initiative. Il s’est dit certain et convaincu que la prise en compte des femmes dans la prévention et la résolution des conflits est « déterminant ».

La Côte d’Ivoire a élaboré en 2000, son premier plan d’action national sur la résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations Unies. Le pays a poursuivi l’examen et l’élaboration du deuxième plan national en 2019 pour la période allant jusqu’à 2023.

Selon une note de la représentante résidente de la CEDEAO, Fanta Cissé les défis à la paix et à la sécurité auxquels la Côte d’Ivoire est confrontée reflètent la fragilité, les conflits et la violence qui comprennent les conflits armés , avec les sous-espèces du terrorisme et l’insurrection, la violence liée aux élections, la violence communautaire, entre autres.