Casablanca- Un partenariat entre l’américain Organon, leader mondial en santé féminine, et l’opérateur pharmaceutique Maphar, a été signé mardi à Casablanca, pour promouvoir l’accès aux soins de santé pour les femmes au Maroc.

Intervenant à cette occasion, Marissa Scott-Torres, Consule générale des Etats-Unis à Casablanca, a exprimé sa “fierté” à l’égard de l’excellence des relations d’amitié entre les États-Unis et le Maroc, “le plus ancien ami de Washington”, une amitié “à laquelle nous accordons une grande valeur”.

Mme Scott-Torres a souligné que ce partenariat entre Organon et Maphar “représente non seulement un investissement au Maroc, mais aussi un engagement de la part d’Organon pour accroître sa collaboration avec toutes parties prenantes et à promouvoir le secteur de la santé dans son ensemble”.

“Au Maroc, des progrès ont été réalisés en matière de santé des femmes grâce à des initiatives promouvant les soins de santé reproductive, les services de maternité et la planification familiale”, a-t-elle fait observer, notant que les programmes qui encouragent l’éducation, l’autonomisation et l’implication communautaire des femmes continuent de jouer un rôle crucial dans l’amélioration de la santé globale des femmes dans le Royaume.

“Le Maroc dispose d’une grande vision et un bilan solide de réussites (…) Les Etats-Unis ainsi que les laboratoires pharmaceutiques américains s’engagent à travailler main dans la main avec le Royaume et son secteur privé pour atteindre les objectifs escomptés”, a-t-elle assuré.

Pour sa part, Pierre Labbé, directeur général de Maphar, a estimé que ce partenariat “marque un moment décisif dans notre engagement à continuer à faire progresser la santé des femmes” au Maroc, un pays “déjà à la pointe du progrès dans ce domaine”.

Pour lui, il s’agit d’”un partenariat entre Organon, spécialiste mondial de la santé féminine, et Maphar, leader historique de l’industrie Pharmaceutique au Maroc”, qui constitue “un pas décisif vers une plus grande diversité et une qualité accrue des solutions de santé offertes aux femmes marocaines”.

Il s’agit aussi d’une plateforme d’échanges et de dialogue entre les parties prenantes, pour la Santé des Femmes. “Notre ambition est d’apporter des solutions thérapeutiques répondant à des besoins encore non satisfaits, et qui dépassent les questions de bien être en termes de fertilité et de contraception”, a expliqué M. Labbé.

A son tour, le vice-président associé d’Organon pour le Moyen-Orient, Afrique du Nord et Turquie (MENAT), Ramy Koussa, a noté que ce partenariat reflète un engagement en faveur d’une nouvelle étape dans la promotion de la santé des femmes au Maroc, à travers une vision de l’avenir basée sur des partenariats stratégiques.

Il a relevé qu’Organon travaille en étroite collaboration avec ses partenaires et acteurs du changement pour l’élargissement de l’accès aux solutions de santé et prestations de service, ajoutant que l’événement “marque un moment clé dans la quête collective de cet objectif”.

De son côté, le directeur du médicament et de la pharmacie au ministère de la Santé et de la protection sociale, Aziz Mrabti, a fait part de l’engagement de son département à accompagner et soutenir ce partenariat et les opérateurs du secteur pour une meilleure santé en faveur de toute la population marocaine.

Ce nouveau partenariat, a-t-il poursuivi, témoigne de l’excellence des relations de partenariat et de coopération entre le Maroc et les Etats-Unis, notamment dans les domaines ayant trait au développement social et à la santé.

Et de souligner les efforts du ministère pour assurer la disponibilité, l’accessibilité, la qualité et la sécurité des médicaments et produits de santé, permettant le renforcement de la souveraineté médicamenteuse du Royaume.

“Le ministère, dans la lignée des directives de SM le Roi Mohammed VI, s’est investi dans le développement d’une nouvelle vision impliquant des approches novatrices pour une meilleure gouvernance en santé et produits pharmaceutiques capables de répondre aux attentes des citoyens et de garantir le droit d’accès aux soins”, a-t-il conclu.