Ziguinchor – Au total, 7883 filles des départements de Ziguinchor et d’Oussouye issues du registre national unique (RNU), ont été enrôlées par le projet Investir dans la santé de la mère, de l’enfant et des adolescents (ISMEA) en vue de faciliter leur réinsertion socioéconomique et leur maintien à l’école, a appris l’APS.

“L’État du Sénégal à travers le projet ISMEA prend en charge l’ensemble des filles issues du registre national unique (RNU). Dans les départements de Ziguinchor et d’Oussouye, 7883 filles sont aujourd’hui enrôlées dans ce projet pour un montant total de 344.150.000 francs CFA”, a déclaré le directeur régional de l’action sociale de Ziguinchor, Seydou Nourou Thiam.

Il s’exprimait jeudi au terme d’une rencontre relative à la mission de suivi du processus d’extension de l’enrôlement des adolescentes bénéficiaires de la composante 2 en présence des acteurs territoriaux de Ziguinchor et d’Oussouye. L’experte en sauvegarde sociale du projet ISMEA, Raby Diallo Kane, à la tête de cette mission, a pris part à la rencontre.

“Nous sommes à Ziguinchor pour expliquer le processus d’enrôlement des adolescentes issues des ménages vulnérables que le projet ISMEA compte accompagner pour un maintien à l’école ou dans les centres de formation professionnelle en vue d’une bonne gestion de leurs usuelles”, a expliqué l’experte Raby Diallo Kane.

Elle a rappelé que le projet propose un paquet d’activités qui prend en charge non seulement la couverture médicale universelle pour l’adolescente en question mais aussi son transport et sa restauration à travers une bourse d’étude.

“Il y a aussi des dotations en nature à travers des manuels scolaires, des kits d’hygiène et des fournitures scolaires que nous dédions à ces milliers d’adolescentes issues de ménages vulnérables”, a-t-elle fait savoir.

Raby Diallo Kane a rappelé que les cibles de la composante 2 sont les adolescentes âgées de 10 à 17 ans issues de ménages vulnérables.

“Pour chaque bénéficiaire, il y a un montant forfaitaire de cinquante mille francs CFA qui est alloué en plus de la dotation en nature”, a-t-elle encore souligné, rappelant que ces adolescentes sont toutes extraites du Registre national unique.

Le projet “Investir dans la Santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent” (ISMEA) est financé par la Banque mondiale et mis en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Action sociale pour une durée de cinq ans. Il a été lancé en fin 2019.

Ses principales actions sont portées vers l’amélioration de la disponibilité de services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et de l’adolescent et une nutrition de qualité, selon les responsables dudit projet.

Le projet s’occupe également de “la promotion de la santé et l’autonomisation des adolescentes et des femmes, le soutien aux réformes visant à renforcer la gouvernance, l’équité et la durabilité du financement dans le secteur de la santé”, ont-ils déclaré.