Libreville (AGP) – A l’occasion de la Journée internationale de la femme africaine (JIFA), l’Union des femmes de la presse gabonaise (UFEPG) a organisé, ce lundi à Libreville, une journée de réflexion et de formation, à l’intention des femmes des médias publics et privés, sur «le rôle et la responsabilité des femmes de médias durant le processus électorale».

A quelques semaines des élections générales au Gabon, l’Union des femmes de la presse gabonaise (UFEPG) a tenu à sensibiliser et améliorer les connaissances des femmes des médias sur les innovations de la loi électorale, mais également sur le respect de l’éthique et de la déontologie journalistique.

L’objectif principal de cette journée d’échanges et de discussions était de rappeler qu’en période électorale, la femme communicatrice, au même titre que l’homme, doit pratiquer un journalisme responsable.

Lors de ces moments de partage d’expériences, la présidente de l’UFEPG, Josiane Mbang Nguema, n’a pas manqué de préciser le but de cette formation : «Cette journée vise principalement à outiller et renforcer les compétences des consœurs. Les emmener, lors des couvertures médiatiques des élections en cours, à mieux traiter l’information de manière équitable et responsable, afin de prévenir les crises.».

Les panélistes ont, à tour de rôle, édifié les femmes des médias sur leur rôle en matière de traitement de l’information. Pour ces dernières, en période électorale, la journaliste doit oser et faire la part des choses. Selon l’une des panélistes, Léa Bifane, la femme journaliste devra «montrer son objectivité, et rester professionnelle, en traitant l’information par le respect des codes et principes du métier, tout en maintenant la ligne éditoriale à laquelle elle appartient».

En journalisme, le sensationnel est à proscrire en période électorale, selon l’intervenante. «On ne fait pas du journalisme d’audience (…) mais nous faisons du journalisme pour édifier, informer le public sur les choses vues et entendues», a-t-elle renchéri.