Abidjan- Le Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG) s’est inscrit, jeudi 30 novembre 2023 à Abidjan Plateau, dans la lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG), à travers un Afterwork du Réseau des services gouvernementaux de communication (RGSCOM).

Autour du thème « Promotion du genre et autonomisation des femmes », la première édition des Afterworks du RGSCOM, initiée par le CICG, traduit la volonté de mettre en place une plateforme, un cadre d’échanges et d’interactions, mais surtout de réseautage et de partage d’expériences entre les différents responsables de communication des ministères.

Pour la directrice générale du CICIG, Awa Dosso, cette cérémonie des communicants et professionnels de la communication des ministères, est l’occasion de réfléchir à la problématique du genre et permet de se poser les bonnes questions sur le genre dans les dispositifs de communication pour que les programmes généraux et spécifiques à l’attention des femmes puissent être traités au quotidien.

La ministre de la Femme, la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré, a félicité le CICG pour cette initiative en faveur de la protection des femmes et des filles, en interpellant les hommes à s’impliquer davantage dans ce combat pour une Côte d’Ivoire plus juste et plus égalitaire, où la justice sociale est une réalité.

« Je voudrais remercier le CICG d’avoir organisé cet évènement qui vient à point nommé parce que nous sommes dans les 16 jours d’activisme des VBG. L’initiative est bonne car les échanges sur le sujet ont permis d’appréhender les avancées notables que la Côte d’Ivoire a faites et voir aussi ce qui reste à faire. La question des VBG a une répercussion énorme sur la communauté, les sociétés et même le pays tout entier. Nous voulons interpeller les hommes et les garçons à s’impliquer dans ce combat pour une Côte d’Ivoire plus juste et plus égalitaire, où la justice sociale est une réalité », a souligné la ministre.

Nassénéba Touré a ajouté que dans le package de protection de la femme, il faut une prise en charge holistique, en l’occurrence, médicale, psychologique, l’aide à la réinsertion dans la société, l’autonomisation, la protection, qui doivent être renforcés auprès des institutions.

Du 25 novembre au 10 décembre 2023, la Côte d’Ivoire s’est engagée dans 16 jours d’activisme pour lutter contre les violences faites aux femmes, telles que le viol, le mariage forcé, la mutilation génitale féminine, l’agression physique, le déni de ressource, etc.