Salé – L’Afrique, avec sa diversité et sa richesse, doit se positionner au cœur de la narration de son propre destin, a soutenu, lundi 22 janvier 2024, à Salé, au Maroc, la première vice-présidente de la Fédération Atlantique des agences de presse africaines (FAAPA), Sana Barry Oumou, lors de l’ouverture de la 7ème assemblée général de cette institution.

Selon Mme sana, c’est dans se esprit que s’inscrivent les délégués à l’assemblée qui ont choisi d’axer leurs discussions sur la promotion de la coopération informationnelle et la préservation de la souveraineté médiatique des pays du continent le long de la façade atlantique.

L’assemblée générale de la FAAPA, a-t-elle poursuivi, offre l’opportunité de réfléchir collectivement afin que l’information soit un puissant instrument pour renforcer la souveraineté des nations, ajoutant que les agences africaines ont choisi de se pencher sur la promotion de la coopération et la préservation de la souveraineté médiatique des pays d’Afrique.

La vice-présidente a nourri la foi que les expériences et les expertises diverses contribueront à une solidarité continentale.

Ces assises sur le thème, « sous le thème : « L’information Africaine : un enjeu de souveraineté majeur » qui s’achèvent ce mardi, sont l’occasion pour les directeurs généraux des agences de presse africaines, d’experts des médias, et de plusieurs personnalités éminentes de la région atlantique africaine, d’examiner les moyens de renforcer la souveraineté africaine à travers l’information.

L’ouverture de la 7 ème assemblée générale de la FAAPA a été marquée par un film sur les actions de cette fédération depuis sa création, d’un panel sur intitulé, « Souveraineté africaine en action : Perspectives sur l’information et l’initiative pour la façade Atlantique » et d’une visite à l’université Mohammed VI Polytechnique.

Créée en 2014 à Casablanca, la Fédération Atlantique des agences de presse africaines (FAAPA) constitue une plateforme professionnelle de réflexion sur l’avenir des agences de presse et sur le rôle qu’elles doivent jouer au 21ème siècle dans leurs diversités et leurs spécificités respectives, en tenant compte des profondes mutations qui caractérisent le paysage médiatique dans le contexte de la mondialisation et à l’ère du multimédia rappelle-t-on.